jeudi 22 juillet 2010

Dunes d'Erg Chebbi


Les dunes de l'erg Chebbi constituent la grande curiosité du coin. Ce sont de véritables sculptures mouvantes en forme de draperies, dont les couleurs varient selon l'intensité de la lumière. Elles se dressent comme des murailles vivantes aux portes du désert (40 km de la frontière d'Algérie). Les plus hautes atteignent 150 m.

La premières impressions de tous ceux qui découvrent les dunes d’erg Chebbi sont unanimes : ce site force incontestablement le respect. Et toute la série de superbes dunes aux couleurs ocre orange a l’air d’être directement tiré du décor d’un film hollywoodien. Les contours du paysage sont quasiment parfaits et inspirent inévitablement la fascination. Quant au relief et ses couleurs, ils varient au gré de l’intensité de la lumière. Et s’il y a une chose que l’on ne doit absolument pas manquer, ce sont les lever ainsi que les coucher du soleil qui font vivre des instants magiques et inoubliables.

Les dunes d’erg Chebbi qui donnent l’impression d’être de véritables sculptures vivantes sont considérées par tous comme étant les portes qui ouvrent sur le désert. Tous ceux et toutes celles qui sont friands de silence mais aussi d’espace seront infiniment comblés par tout ce qu’offrent les très belles dunes de l’erg Chebbi. Et tout cet espace est parfait pour ceux qui sont désireux de faire une petite méditation. Il faut toutefois faire attention de méditer à l’ombre car les températures peuvent facilement atteindre 50°C en pleine journée.

Massif du Siroua


Le massif du Siroua, situé à 200 km au Sud de Marrakech, est un ancien massif volcanique reliant le Haut-Atlas à l’Anti-Atlas.

Le massif du Siroua est bien différent du Haut-Atlas; ici, les roches noires y contrastent avec les larges étendues herbeuses.

De nombreux villages s’étalent au pied du massif, Au début de l’été, des familles entières transhument avec leurs bêtes vers les bergeries.

Si en hiver la neige recouvre les hauteurs et les vallées enclavées, dès la mi-février les cols sont bien dégagés et le printemps s’installe très vite dans les vallées. C’est la meilleure saison pour découvrir cette région.

Petit massif présaharien entre le Haut Atlas et l'Anti Atlas, le Siroua culmine à 3305 m. La variété de ce relief volcanique est étonnante ; les falaises déchiquetées alternent avec plateaux et amoncellements en boules. D’étroites vallées fertiles tracent des chemins de verdure et d'immenses pâturages occupent les flancs des montagnes. Avant la fin de l’hiver, les amandiers rivalisent déjà avec les champs de safran et les alpages fleuris. Les villages, souvent fortifiés, serrent leurs hautes maisons en bordure des champs ou sous des palmeraies bruissantes.

Vallée de l'Ourika


La vallée de l'Ourika, à 60 km de Marrakech, doit son nom au cours d’eau qui descent du Haut Atlas. Verdoyante, avec ses villages berbères accrochés à la montagne, bercée par son cours d'eau, ses cascades, et la fraîcheur à l'ombre de ses noyers centenaires, près du village de Setti Fatma.
C’est à partir de ce village que vous pourrez accéder , après une rude marche de 4 heures aux 7 cascades.

Vous aurez bien mérité ses eaux fraîches !
La vallée, est une des destinations préférées des marrakchis les jours de forte chaleur.
Vous pourrez y déguster de bons plats régionaux dans les nombreux petits restaurants ombragés, installés aux bords du court d’eau. Profitez de la traditionnelle ballade à dos d’ânes, mais ce serait peut-être mieux de la faire avant !

histoire de la ville Martil


Martil, situé à 10 kilomètres à l'est de Tétouan, est une station balnéaire et un agréable port de pêche à l'embouchure de l'Oued Martil. Baignade, voile, pêche, la journée a été active. Installé sous les canisses, vous goûtez un repos bien mérité en sirotant un rafraîchissant verre d'orgeat.

Au crépuscule, le soleil embrasse la mer, les barques rouges, vertes, bleues rentrent au port chargées de poissons. Vous vous laisserez sans doute tenter par une savoureuse brochette de mérou grillé. Dans le port de Marina-Smir ou de Kabila Marina, vous prendrez le frais en admirant les somptueux yachts. Et cette nuit, où irez-vous danser?

En empruntant la route en direction de Sebta, de nombreuses plages de sable doré sont aménagées pour votre plus grand plaisir. Les nombreux hôtels semblent avoir été conçus avec un souci constant d'intégration dans le paysage. Les restaurants et les clubs de vacances sont nombreux. Tout à côté, au nord de la ville, la station balnéaire de Cabo Negro déroule, sous le soleil, ses longues plages de sable fin et ses 9 fairways verdoyants.

Un imposant moussem a lieu chaque année à Martil, au mois de Juillet. C'est la fête de "l'Hansera ou de l'eau" que célèbrent avec ferveur toutes les populations de la côte du Rif.

histoire du ville Saidia


Imaginez une Kasbah qui trône dans une gracieuse station balnéaire, imaginez tout autour 18 km de plages de sable blanc baignés de soleil. C'est Saidia, une ville rayonnante qui offre de superbes excursions. A l'ouest, des oiseaux, des oiseaux par milliers. L'embouchure de la Moulouya constitue une sublime réserve ornithologique naturelle. Au sud-est, Oujda. Surtout prenez la route des monts des Béni-Snassen, elle vous réserve un spectacle époustouflant : les gorges du Zegzel, aux parois abruptes creusées de grottes. A Oujda, visitez le parc Lalla Meriem qui abrite un joli petit musée ethnographique.

vendredi 21 mai 2010

Ville Cabo Negro


Cabo-Negro est connue aussi sous les noms de Taifor et de Ras Tarf. C'est un site comme on n'en trouve qu'au Nord du Maroc, au bord d'une Méditerranée enchanteresse aux plages désertes. Une tranquillité que seule peut offrir une très longue plage, et une animation qu'on trouve dans les stations les plus en vogue, expliquent cet engouement pour Cabo-Negro dont le nom se murmure de bouche à oreille. La station comporte une jetée pour le mouillage des bateaux légers, des hôtels, de nombreuses maisons individuelles. L'ensemble du village est construit en plusieurs niveaux avec des rues ombragées. Hôtels et maisons regardent vers la mer, spectacle paisible qui devient grandiose quand le soleil se couche.

Oualidia




Sur la route côtière, entre El Jadida et Safi, c’est la plage la plus calme de la côte atlantique. L’océan forme une lagune au bord de laquelle détente et sérénité sont assurées. C’est l’endroit rêvé pour ceux qui veulent décompresser, se retrouver, établir des contacts avec une population hospitalière, restée proche de la nature.

Sur la route côtière, entre El Jadida et Safi, c’est la plage la plus calme de la côte atlantique. L’océan forme une lagune au bord de laquelle détente et sérénité sont assurées. C’est l’endroit rêvé pour ceux qui veulent décompresser, se retrouver, établir des contacts avec une population hospitalière, restée proche de la nature.

Des pêcheurs vous proposeront de déguster le poisson frais qu’ils feront griller à même la plage ou qu’ils vous livreront à domicile. Vous pourrez aussi découvrir la cuisine locale dans les petits restaurants environnants, ou faire vous-même votre marché au souk du samedi.

Ville Immouzer



Ses cascades ont fait sa renommée mais les aléa de la météorologie ne permettent que rarement de voir le voile de la mariée grand ouvert; néanmoins, ce village berbère authentique mérite un détour. La route qui y mène est superbe mais très difficile, heureusement, aux termes de votre périples l’hôtel des Cascades vous raviera par son calme et ses jardins fleuris en abondance.

La contrée se niche en contrebas du Haut Atlas Occidental, sur le versant sud, au cœur d'un triangle formé par les villes d'Essaouira, d'Agadir et de Marrakech. Les Ida Outanane qui peuplent la région font partie de la grande tribu berbère des Massmouda. Ils possèdent une identité culturelle forte, tant sur le plan ethnique que territorial. Ils vivent dans des douars, villages traditionnels typiques du Maroc, et témoignent d'un attachement profond à leurs terres et à leur histoire.
La région est composée de hauts plateaux calcaires surplombant l'Atlantique. Les populations y ont développé l'agriculture en terrasses
aux abords des rivières et dans les vallées aux couleurs contrastées. Le village d'Immouzer, centre de la confédération des Ida Outanane, domine la bien nommée "vallée du Paradis", éden de fraîcheur composé d'une vaste palmeraie entourée d'amandiers, d'oliviers et d'arganiers. Un voyage ˆ travers ce pays est l'occasion rêvée de renouer le contact avec une nature apaisante et de se nourrir d'échanges humains authentiques

Tamegroute Aux portes du désert



Paule, une décoratrice de Lyon, est arrivée il y a huit ans. Elle n'est jamais repartie. Au départ, une randonnée dans le désert. Puis elle voit «au coucher du soleil, dans l'immensité de sable irisée par la lune, la silhouette des dromadaires se profiler derrière les dunes»: un coup de foudre qui la décide à rester. Mais «vivre comme mes voisins les plus proches, explique-t-elle en montrant les deux tentes qu'on a du mal à apercevoir dans le lointain, c'est difficile». Alors elle construit, entre deux dunes, une maison en pisé, comme il s'en bâtit là-bas depuis toujours. Sans électricité ni eau chaude, avec deux palmiers et quelques tamaris. La clôture en feuilles de palme oscille au vent. Que fait-elle? Question étrange, ici: elle vit, tout simplement, au rythme des saisons et des journées.C'est le bout de la route. Après commencent la piste et le royaume des derniers nomades. Elle s'enfonce dans le Sahara, vers Tombouctou, qui se trouve, indique le panneau routier, à cinquante et un jours à dos de dromadaire. Tamegroute est l'ultime agglomération de la province de Zagora: une belle ville d'un millier d'habitants, aux maisons en terre glaise imbriquées les unes dans les autres au bord d'une palmeraie, l'une des dernières de la vallée du Draa. Mais rien ne distinguerait Tamegroute de centaines de ksour (villages fortifiés) semblables, éparpillés dans le grand Sud, s'il n'y avait la zawiya, un lieu saint abritant une confrérie religieuse: seule une vingtaine de ces sites existent encore au Maroc. Celle de Tamegroute, fondée au XVIIe siècle, est le quartier général de l'importante confrérie Naciri, qui a répandu son influence durant plusieurs siècles sur une majeure partie du Sud marocain. Aujourd'hui, la zawiya est toujours dirigée par un descendant du fondateur, l'imam Sidi Mohammed Ben Nacer. Théologien, célèbre savant, médecin, passionné par les maladies de l'âme et les problèmes mentaux, l'érudit avait l'ambition de contribuer à la culture des bergers et des agriculteurs du Draa.Tamegroute est située aux confins de la vallée du Draa, le plus long cours d'eau du Maroc, entouré d'oasis luxuriantes. La vallée connaît son heure de gloire sous les Sadiens (1554-1659) avec l'apogée du commerce transsaharien. Elle est peuplée d'Arabes, de Berbères et de descendants d'esclaves.
Il fait six pèlerinages à La Mecque. Chaque voyage se transforme en périple de plusieurs années: le savant parcourt l'Ethiopie, l'Arabie, l'Egypte, l'Irak, la Syrie, la Perse et arrive aux confins des Indes. Il en rapporte d'innombrables ouvrages écrits sur le monde islamique et décide de créer une université coranique: elle recevra plus de 1 500 étudiants accourus de tout l'Orient. Lorsqu'il s'éteint, en l'an 1085 de l'hégire (1707 de l'ère chrétienne), la bibliothèque de Tamegroute, avec ses 4 000 ouvrages, est l'une des plus riches d'Afrique du Nord.Actuellement, plusieurs de ses trésors y sont exposés. Les manuscrits les plus anciens, en peau de gazelle, écrits à la plume de roseau taillé et trempé de brou de noix, remontent au XIe siècle. Certains sont enluminés: les couleurs sont aussi fraîches qu'il y a dix siècles. L'indigo pour le bleu, le henné pour le rouge, la décoction d'herbes pour le vert. La sécheresse du climat, pour une fois bienvenue, assure aux textes une parfaite conservation. Médecine, astronomie, droit coranique, littérature, grammaire, histoire, poésie, algèbre, rhétorique et philosophie: toutes les disciplines sont représentées dans cette bibliothèque prisée des érudits du monde islamique. Le conservateur, fervent admirateur de Lyautey, aura bientôt 80 ans. Il est dans la fonction depuis 1959. Une charge quasi héréditaire: son fils, qui le seconde, lui succédera et compte bien transmettre le métier à son propre fils. Le gardien des lieux raconte avec fierté: «De grands savants viennent ici depuis longtemps. Je leur sors les livres, qu'ils consultent autour de cette table. Regardez! Ce plan d'Alexandrie et du delta du Nil date du XIIIe siècle. Là, c'est une carte du ciel avec les signes du zodiaque, recouverts d'or pur.» Plus loin, il indique un étonnant livre d'algèbre daté du XVIe siècle dont chaque chiffre, de couleur violette, occupe toute la page. La visite se poursuit sous la houlette du père et du fils.La maison qui abrite la bibliothèque jouxte une école. Autrefois madrasa vouée aux seules études religieuses, elle dispense maintenant un enseignement général à ses collégiens, sac au dos, vêtus de jeans et chaussés de baskets. Au bout du jardin, le mausolée du fondateur de la confrérie. Une coupole en céramique abrite son tombeau. Dans la cour se pressent des malades et des déshérités: le mausolée sert d'abri à ceux qui n'en ont pas. Ils viennent y trouver refuge pour échapper aux nuits glacées du désert. Ils sont nourris, réconfortés. Ils séjournent une nuit, une semaine, un mois, parfois plusieurs. Une vieille femme est là, dit-elle, d'aussi loin qu'elle se souvienne.

Ville ZAGORA

La ville était considérée dans le passé comme une escale sur la route de Tombouctou , à 52 jours en Chameaux, comme le témoigne une borne en ville conservée depuis longtemps. De son piton rocheux, cette ville commande la vallée de Draa. Les Almoravides y avaient construit au XIème siècle une forteresse pour surveiller les pistes transsahariennes. Zagora est une étape très importante pour découvrir l'arrière pays et les dunes de sable, en fait les premières dunes ne sont qu'à 26 Km de la ville. Mais la grande aventure c'est le trajet Ouarzazate / Zagora toute au long de la vallée de Draa; cette route continue le long du fleuve le plus long du Maroc. Sur la route et au départ du village d'Agdz jusqu'à Zagora, le paysage est une vraie Oasis ininterrompue et étroite. La vallée est un superbe jardin où figuiers et grenadiers se côtoient et où le palmier domine. Durant le trajet, des habitations se succèdent sous forme de Ksours, ce sont des maisons familiales collectives et dont l'architecture est typique à la région.

mardi 18 mai 2010

Histoire de la ville de Fès


La ville de Fès est la plus vieille des villes impériales. Elle fut fondée en 190 de l’Hégire par Idriss II.

Fès est située dans la plaine du Saïss, elle devient une ville importante dont la dynastie Mérinide fait sa capitale à la fin du XIIIème siècle.

La renommée de Fès fait venir des étudiants et des savants musulmans, juifs et chrétiens venus de tout les horizons. Fès est rapidement devenue la capitale intellectuelle mais aussi une des capitales économique grâce à son artisanat.

La Médina reste le témoin vivant du passé et continue à garder les traditions travers le temps. La Médina de Fès est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Fès est composée de deux villes :
- Fès el Bali créé en 809 par les Idrissides,
- Fès Jdid fondée au XIIIème siècle par les Mérinides

A Fès El Bali vous pourrez découvrir deux monuments les plus importants construit au IXème siècle.

Tout d’abord la Mosquée Karaouiyine fondée en 859 par Fatima el Fihria. Son minaret sera érigé en 955. Dès sa construction la Mosquée est au cœur de la ville où vous trouverez tout autour les souks.

Le second monument est la Mosquée des Andalous construite en 860 par Meriem el Fihria.
Sa particularité est une grande porte ornée de zelliges et un auvent de bois sculpté.

Vous pourrez voir aussi plusieurs Médersa :

•La Médersa Es Sahrij la plus ancienne construite entre 1321/1323
•La Médersa Attarine construite entre 1323/1325
•La Médersa Mesbahia fondée en 1347
•La Médersa Cherratine bâtie en 1670
A Fès Jdid le principal monument est le Palais Royal construit au XIIIème siècle. La Place des Alaouites aménagée en 1968, donne une superbe vue des protes du Palais Royal.

Non loin du Palais Royal vous accèderez au quartier Fès Jdid vous y trouverez toutes sortes de commerces.

A l’intérieur de ce quartier deux mosquées :

•La Mosquée Hamra (rouge)
•La Mosquée Beida (blanche)
En continuant votre chemin vous allez sortir sur le petit Mechouar. Après avoir longé le jardin de Jnane Sbil, on arrive au Batha où se trouve son musée (Musée du Batha) qui est un ancien palais du XIXème siècle.

Vous pourrez visiter aussi deux Kasbah :

•La Kasbah des Filala fondée entre 1199 et 1214
•La Kasbah des Cherrardas
Tout le long des remparts vous allez trouver une vue magnifique de la ville de Fès, du Borj Nord aux vestiges de la Nécropole des Sultans Mérinides. Les remparts nous mènent ensuite à Bab Guissa qui est situé devant le Palais Jamai à l’entrée nord de la médina. En continuant la visite extérieure de Fès vous tomberez sur le quartier des potiers. Ensuite les remparts à Bab Ftouh, puis le Borj sud identique du fort situé du coté nord de Fès et qui lui aussi donne une vue splendide de Fès sous un autre angle.

mardi 11 mai 2010

ville asilah



Prenez le temps de visiter la ville et ses alentours, imprégnez - vous de l'ambiance typique et de l'accueil des habitants.
N'hésitez pas non plus à essayer la gastronomie locale qui fera papillonner vos papilles vers de nouvelles saveurs qui vous enchanteront!Une ville chargée d'histoire...

Asilha, une ravissante petite ville calme, située à 40 Km au sud ouest de Tanger sur la côte atlantique ( à 30 min. de l'aéroport)

Ville vivante elle organiser chaque année un grand festival culturel marocain où se déroulent concerts, spectacles de danses,...

ville melilla


Port situé sur un promontoire près du Détroit de Gibraltar, Ceuta a été conquis par le Portugal en 1415 et est passé sous contrôle espagnol à l'époque de Philippe II, lorsque les couronnes d'Espagne et du Portugal furent réunies. Il demeura ensuite espagnol et devint une enclave fortifiée quand la France rendit au Maroc son indépendance en 1956. L'administration de Ceuta fut intégrée à la Province de Cadix. C'est aujourd'hui essentiellement un port de pêche dont la population atteignait 73.208 habitants en 1991, dont 6.500 environ sont des militaires. Au point de vue religieux, plus de la moitié de la population est chrétienne alors que l'on on évalue à 30 % au moins le nombre de musulmans; Ceuta compte également une communauté israélite et une petite minorité hindouiste.


Melilla est une ville portuaire sur la côte du Rif au nord de la ville marocaine de Nador, sur une petite péninsule surplombant la Méditerranée. Conquise par les Espagnols en 1487, elle fut, tout comme Ceuta, conservée par l'Espagne au moment de l'indépendance marocaine. Elle est administrativement rattachée à la province de Malaga. En 1991, ses habitants étaient au nombre de 63.670, en majorité de religion chrétienne mais avec une très forte minorité musulmane.
De Melilla dépendent également trois îlots rocheux au large de la côte marocaine: les îles Chefarinas (ou Chefarines) d'une superficie totale de 61 ha. Une garnison de soldats espagnols est maintenue sur chacune de ces petites îles pratiquement inhabitées.

Quelques particularités :

Ceuta et Melilla, tous deux ports libres, ont un poids économique négligeable tandis que celui des îles Chefarines, avec une population de 300 personnes, pour la plupart des militaires et des pêcheurs, est pratiquement nul. L'Espagne conserve ces territoires à cause de leur population majoritairement espagnole. La population espagnole recensée à Ceuta et Melilla a cependant baissé depuis les années soixante, par manque d'opportunités économiques, tandis que la proportion de résidents marocains a considérablement augmenté, tout particulièrement à Melilla.

*Le tourisme est une ressource importante: 1 million de touristes visitent chaque année Ceuta, attirés par les produits hors-taxes.
*la contrebande, qui porte un préjudice considérable à l'économie nationale marocaine, du fait de l'engouement de la population sur les produits venus d'ailleurs.

Du fait de l'accession de l'Espagne à la Communauté européenne en 1996, Ceuta et Melilla sont considérés comme territoires espagnols et font partie de la Communauté tout en conservant leur statut de ports libres

ville al hoceima


Une baie profonde, de jolies maisons blanches qui dévalent vers la mer, et partout des plages, des plages pour tous les goûts, de sable blanc ou noir, de galets, longues ou miniatures, rectilignes ou en croissant de lune, aménagées ou sauvages, face aux hôtels ou cachées au bout d'une crique, abritées dans une calanque ou perdues sur un îlot...

Importante station balnéaire de la côte méditerranéenne, la ville (60 000 hab) n'est accessible en voiture que par une route de montagne, soit depuis Chaouen (225 km), soit depuis Mellila (180 km). Blottie sur les falaises du Rif, dominant la mer, Al Hoceima n'a pas d'arrière pays et elle est restée longtemps isolée du reste du Maroc. L'Aéroport international a orienté l'économie vers le tourisme; les atouts sont, certes, nombreux, la vaste baie dans laquelle s'élèvent trois îles rocheuses (souveraineté espagnole; non accessibles) est entourée de plages, de criques et de falaises escarpées. Les installations balnéaires, situées au fond de l'échancrure du littoral, sont bien protégées des coups de vent soudains de la Méditerranée et bien pourvues en équipements sportifs et de distraction (tennis, discothèque). La pêche sous-marine profite de la variété des fonds rocheux et de la limpidité de l'eau.

Le port, lieu de rencontre et d'animation, vit au rythme des départs et des retours de bateaux de pêche. Le soir, vous pourrez y suivre du regard une pêche au lamparo : suspendue à l'étrave du bateau, une lampe, attire les poissons.

L'architecture espagnole de cette cité récente, la couleur blanche des maisons à terrasse incitent à la détente et à la flanerie. Les hommes vêtus d'un burnous de laine et les femmes enroulées dans des cotonnades à rayures vives sur des jupes épaisses et coiffées d'un très large chapeau de paille viennent vendre leurs productions au souk qui a lieu chaque mardi.

ville chefchaouen


A 60 km de Tétouan vers le sud ,on ne peux pas aller à Tétouan sans faire une petite visite de Chefchaouen Chefchaouen a accueilli les réfugiés musulmans après la chute de Granada . les nouveaux habitants ont construis leurs maisons aux couleurs très claires en bleu blanc avec des petites portes qui donnent dans des patios typiquement Espagnols que l'on peut encore voire dans Comme toute ville marocaine, la medina est son coeur. Pour atteindre le coeur de chaouen, il faudra passer sous l'une des sept portes qui entourent la ville. La porte de Bab El Ayn est l'une des principales . non loin de là se dresse la Kasbah construite au XVII siècle par Moulay Ismaïl pour défendre la ville des envahisseurs
Avec une vingtaine de mosquées et de sanctuaires, la ville de Chefchaouen respire une atmosphère de profonde sérénité. il est bon de flâner dans ces ruelles pavées de galets, rêver sur différents placettes ombrager par quelques figuiers en buvant un thé à la menthe.
cette région du Nord du Maroc

ville Moulay Idriss


La ville sainte (10 000 hab) 'étage dans un site magnifique au pied de Zerhoun, à proximité de Volubilis et de Meknès ( 26 km). Les constructions cubiques, peintes de couleurs claires, se détachent de loin sur les parois abruptes de la montagne et sont entourées de plantations d'oliviers et d'arbres frutiers. Les meilleures photos que l'ont peut prendre de la ville sont à faire en fin d'après-midi.

A la fin du mois d'Août, des milliers de pèlerins se rendent sur le tombeau du fondateur de la première dynastie de l'histoire du Maroc : Moulay Idriss, descendant d'Ali et de Fatima. Il avait dû fuir la Mecque, ayant perdu une bataille contre le calife el-Mansour. Arrivé dans la région, il prêcha la nouvelle religion aux Berbères et devint leur chef. Il mourut empoisonné par un émissaire du fameux calife Haroun al-Rachid, personnage légendaire des Mille et Une Nuits. Peu après la mort d'Idriss, sa femme mettait au monde un garçon Idriss II. Ce dernier fonda la ville de Fès.

Seuls des musulmans résident dans cette cité construite autour du tombeau d'Idriss Ier. A l'occasion du moussem, les pèlerins montent des tentes dans toute la région et manifestent leur réjouissance par des danses, des fantasias, des chants, des processions. C'est un spectacle étonnant.
A partir de la place qui sert de parc de stationnement, la ville se visite à pied. Les ruelles en pente raide forment un dédale dans lequel on sera escorté par les enfants; ils vous proposent des bougies colorées et des mouchoirs brodés. En montant, on parvient, à côté de la mosquée de Sidi Abdallah, sur une terrasse. La vue est très belle sur les toits verts de la ville sainte. Vous remarquerez aussi le minaret cylindrique - le seul de cette forme au Maroc - couvert de faïences vertes sur lesquelles sont inscrites des phrases du Coran. Le tombeau de Moulay Idriss se trouve dans le zaouïa au fond du vallon; elle se distingue par son toit pyramidal. Ce quartier, ou horm, délimité par des rondins de bois., est inaccessible aux non-musulmans.

Vous ne trouverez pas de souks à Moulay Idriss; par contre, vous pourrez voir fonctionner un four à pain; après avoir descendu quelques marches, la pénombre vous surprendra.

ville benimellal


Considérée comme l’une des villes les plus importantes du centre du Maroc, Béni Mellal, est aussi une cité historique. Sa Kasbah Bel Koush, construite au XVIIe siècle par Moulay Ismaïl a été restaurée au XIXe siècle. Riche de ses potentialités agricoles, cette région est devenue un lieu de prédilection pour les passionnés de montagne et de tourisme d’aventure.

C’est l’une des villes les plus importantes du centre du Maroc, qui comme d’autres localités de la région (Zaouïa ech Cheikh et Fkih Ben Salah) s’est développée grâce aux revenus des émigrés installés en majorité installés en Italie. Sa casbah Bel Koush, construite au XVIIe siècle par Moulay Ismaïl a été restaurée au XIXe siècle.
Grâce à sa situation géographique privilégiée, à mi-chemin entre Fès et Marrakech, Beni Mellal est devenue une ville-escale pour les touristes. Les atouts naturels de cette région s’adressent à tous les passionnés de montagne et les amateurs du tourisme d’aventure.
Tadla était peuplée de tribus Masmouda, agriculteurs sédentaires et bâtisseurs de cités. La première de ces cités était la Médina Day au IX e siècle. Elle était située à peu près à l’emplacement de l’actuelle Beni Mellal. Les Béni-Ifren ont été chassés du Tadla par les Almoravides venus du Sahara. Ces derniers ont régné presque un siècle sur le Maroc et ont doté le Tadla de forteresses. Après cette dynastie, arrivèrent les Almohades. Aux Mérinides, succèdent les Béni-Outtas. Mais déjà les Saadiens briguèrent le pouvoir. Le Tadla devient un enjeu stratégique. Une première bataille a eu lieu au Tadla en 1528 dont l’issue était indécise et une deuxième rencontre, à Sidi Bou Oqba, sur l’Oum Errabi, en 1537 tourne à l’avantage des Saâdiens. Mais leur autorité a été mise en cause par les Alaouites.
Le Sultan Moulay Smaïl été celui qui contribua à unir le pays. Depuis cette époque le Tadla fait figure de province stable, administrée directement par des fonctionnaires Makhzen et s’acquittant régulièrement de l’impôt. Il n’en allait pas de même des populations de la haute montagne. Le Makhzen, était donc parfois obligé de faire percevoir les impôts par des expéditions à partir du Tadla. C’est au cours d’une tournée d’inspection que le souverain Moulay Hassan Ier mourut au Tadla à Dar Ould Zidouh en 1894.
Autre ville historique à visiter dans cette région, Tadla fondée en 1687 par le sultan Moulay Ismaïl. Sa citadelle est l’une des plus importante du Maroc. Pendant le protectorat, les Français ont transformé cette cité en garnison militaire abritant deux mosquées. L’une d’elles garde le style almohade caractérisé par une forme de losange sur le minaret. L’autre mosquée quant à elle porte une architecture sahélienne avec des piquets en bois sortant du minaret. Autre monument de la ville, le pont à dix arches qui traverse le fleuve Oum er-Rbia, construit également par le Sultan Moulay Ismaïl. Pour pouvoir bien profiter de la belle vue sur le casbah de cette ville, le visiteur doit se rendre vers le Sud de la cité, sur le petit promontoire dominé par un monument austère, avec quatre lames en béton parallèles se dressant vers le ciel. Ce monument a été construit à la mémoire de quatre héros de la résistance.
Le jardin public mérite le détour. Situé sur le plateau derrière le kasbah, il est à moitié en friche. Il reprend de la couleur lorsque les jacarandes violets sont en fleur. Khénifra fait partie également de ces villes du Moyen-Atlas qui se sont révoltés contre l’armée française à la fin de 19e siècle sous la direction de Moha ou Hamou qui a pris la tête de la confédération des tribus Zaïne, dont le fief se trouvait dans la région qui s’étend à l’ouest de Khénifra jusqu’à Roumani. D’autre part, à l’instar de Marrakech, khénifra est une «ville rouge» avec différentes casbahs et un vieux pont traversant l’Oum er-Rbia.
visiter Aïn asserdoun et borj de Râs el Aïn d’où on peut avoir une vue magnifique sur la plaine de Tadla. Champs d’oliviers et de vergers se succèdent jusqu’à l’horizon. Le circuit des environs de la ville de Béni-Mellal qu’il ne faudra pas rater également est constitué des localités à quelque 40 km de la cité d’Aïn Asserdoun, avec son magnifique site touristique de Taghbalout, Aïn Aïcha et Aïn Ghazi. Autre lieu à voir, le barrage de Bin el Ouidane, le plus grand du Maroc, construit en 1955, a permis de développer considérablement les cultures dans cette région et il fournit aussi en énergie une grande partie du centre du Maroc. Mais le visiteur peut également contempler ces eaux sans aller sur place. A Beni Mellal, prenez la route, qui passe par Ouled M’Barek et le sommet et vous aurez des vues magnifiques sur le barrage. Son lac de 3735 ha situé à une soixantaine de kilomètres au sud-ouest de Béni-Mellal en direction des cascades d’Ouzoud.
Ces chutes d’eau de 110 m à 124 km au sud-ouest de Béni Mellal et à 150 km de Marrakech sont considérées parmi les plus beaux sites du Maroc et représentent l’un des lieux le plus remarquable de l’Atlas marocain. A visiter aussi Ouaouizaght pour admirer les rochers de Tilouguite.
Grâce à sa situation géographique et les atouts naturels, cette région est venue un lieu de prédilection pour les passionnés de montagne et les amateurs du tourisme d’aventure. Elle possède également de nombreuses grottes et gouffres qui font le bonheur des spéléologues. Les visiteurs arrivés dans cette région peuvent faire de splendides excursion à partir d’Anergui, en particulier une randonné de trois jours dans les gorges du Koucer où l’on découvre de vieilles maisons haut perchées. Informations sur les randonnées dans la région de Zouïa Ahansal au bureau des guides. Tél : 023 45 93 78.

village mirleft


Le village de Mirleft tire son histoire de la période coloniale. De construction relativement récente, il témoigne du temps où le Maroc était partagé entre les contrôles français et espagnol.

Tout près, à quelques kilomètres seulement, la plage du "Marabout" servait jadis de frontière. La ville de Sidi Ifni, à une trentaine de kilomètres au sud de Mirleft conserve d'ailleurs quelques vestiges de la présence espagnole, comme le "paseo maritimo" ou les jardins publics qui gardent encore une saveur d'Andalousie.

Construit en 1935, le fort militaire de Tidli surplombe majestueusement le village. Du haut du fort on bénéficie d'une vue superbe sur Mirleft et le bord de mer.

Longtemps resté en ruines, le fort connaît un renouveau contemporain avec son aménagement progressif en Gite pour accueillir les touristes internationaux toujours plus nombreux

lundi 3 mai 2010

Histoire de la ville de Tanger


Tanger fut fondée par les berbères et mise en valeur par les Phéniciens.

La ville de Tanger sera la capitale de la Maurétanie pendant un siècle suite à la chute de Carthage en 146 av.J.C. Elle deviendra après un siècle la province romaine de Maurétanie Tingilane.

Au VIIème siècle, les arabes suscitent un vif intérêt à l’Italie et à la France pour pouvoir faire du commerce notamment.

La ville de Tanger deviendra britannique au XVème siècle dû au mariage du Roi Charles II d’Angleterre avec une princesse Portugaise. Les espagnoles et les portugaises avaient conquis la ville peu de temps avant.

Tanger redeviendra cependant arabes en 1681, mais dès le milieu du XIXème siècle, la ville se livrera une intense rivalité avec les occidentaux.

A cause de cette rivalité Tanger fut placée sous l’autorité de neuf pays : l'Espagne, le Portugal, la Suède, la France, la Hollande, la Belgique, l'Italie et les Etats-Unis.

En 1956 Tanger se rattachera au Maroc qui a obtenu son indépendance quelques mois plut tôt.
Grace au tourisme la cité retrouvera un 2ème souffle car en 1957 les investisseurs étrangers avaient quitté la ville.

De nos jours Tanger est devenue une ville portuaire et balnéaire où se côtoie vacanciers et marocains.

Histoire de la ville de Ouarzazate


Grace aux gravures rupestres dans la ville et aux alentours on en déduit que Ouarzazate existe depuis bien longtemps.

Les premiers habitants de cette région furent les berbères, des africains noirs et des juifs prendront la suite.

Ouarzazate fut dans le passé le pont des rencontres de différents peuples du nord et du sud pour les échanges commercial et culturel. Des marchands s’établiront dans la ville car on découvrira de l’or et des métaux précieux.

En l’an 62 de l’hégire la région a été islamisée par Oqba Ibn Nafia.

La fondation de Sijilmassa à Tafilalt sera faite par des Idrissides a partir du milieu du VIIème siècle. Cela entrainera la décadence des villes de Todgha et de Ziz. Ouarzazate sera la voie de passage des caravaniers qui transporte les marchandises. Elle deviendra un centre commercial important au Maroc.

Sous les Almoravides surtout avec le Sultan Abdellah Ibn Yassine la région occupera plus la place importante.

Avant une longue période d’anarchie et de déclin, les Almohades ont donnés une grande importance à la ville pour ses richesses.

Le règne des Saadiens redonnera à la ville de Ouarzazate un renouveau et un essor grâce notamment aux échanges transsahariens. Ces échanges seront organisés par le Sultan saadien El Mansour dans le Soudan.

La région se dégradera de nouveau à la mort de Sultan El Mansour et aux déviations littorales au profit des Européens.

Ouarzazate retrouvera un nouveau souffle avec la dynastie Chérifienne Alaouite.

Les populations du Maroc saharien refuseront l’occupation des troupes coloniale française.

Avec l’indépendance du pays, le Roi Mohammed V sera accueilli avec ferveur. Il libérera les régions du sud en 1958.

L’agriculture reprendra vie grâce au barrage El Mansour Eddahbi.

Ouarzazate sera également un lieu incontournable pour ses décors naturels, beaucoup de films s’y tourneront. On appellera Ouarzazate le « Hollywood Marocain ».

Vous pouvez organiser des circuits et excursions au départ de Ouarzazate.

Histoire de la ville d'Essaouira


La ville d’Essaouira fut contrôlée tout d’abord par les Phéniciens, ensuite par les Carthaginois au Vème siècle avant JC et pour finir par les Romains jusqu’en 25 après JC. La partie marocaine de l’empire romain fut connue comme la province Mauritania Tingitana. Sa capitale était Volubilis.

Pendant cette période, la ville d’Essaouira sera reconnue pour sa production de pourpre.

Les Vandales prirent le pouvoir sur la Mauritania Tingitana en 429 juste avant la chute de l’empire romain.

Les Vandales furent chassés par le général byzantin Belisario en 533. A partir de cette date la se sont les byzantins qui prendront le pouvoir.

Essaouira sera habitée par les berbères qui lutteront pour l’indépendance de la dynastie Omeyyade entre le VIIème et le Xème siècle.

C’est le fondateur de la ville de Marrakech Youssef ben Tashfin qui introduira le Maroc au royaume almoravide au XIème siècle.

Les portugais envahiront la cote marocaine au XVème siècle. Ils conquièrent aussi Sebta, Agadir, Melilla, Asilah, Larache, Casablanca et El Jadida.

Le royaume sera sous la dominance de la dynastie Alaoui en 1578 car les portugais et les espagnols perdront la baille des trois rois dont fessait partie le mythique roi Sébastien.

En 1764 le sultan Sidi Mohammed ben Abdellah reconstruira entièrement Essaouira. Le port sera le plus important du Maroc grâce au commerce vers l’Europe. C’était la porte maritime de Tombouctou.

On lui doit aussi l’installation de consulats étrangers tels que celui du Brésil, du Portugal ou du Danemark. Essaouira sera un pont entre l’Afrique et le reste du Monde.

A cause de la ville de Casablanca qui prendra toute sa puissance, Essaouira perdra son monopole.

A la fin du XXème siècle, Essaouira connaitra un nouveau souffle grâce notamment aux personnalités et autres artistes.

A ce jour la ville est reconnue pour être une très belle base touristique mais aussi pour sa pratique du surf. Cependant le noyau urbain se dégrade du au fait naturel du temps.

A faire à Essaouira :
•Assister au festival des Gnaouas ( fin Juin )
•Pêcher
•Surfer

Histoire de la ville de Casablanca


On ne connait pas vraiment l’histoire de la ville. Il semble qu’Anfa soit au même endroit au jour d’aujourd’hui qu’autrefois. La ville fut habitée durant la période Paléolithique.

Ce sont les Phéniciens, les Romains, les Berbères et les Carthaginois qui fonderont la ville d’Anfa. La ville prendra son essor à la fin du VIIème siècle et au début VIIIème siècle.

La destruction d’Anfa par la flotte portugaise commandée par Ferdinand du Portugal en 1468 fera que la ville rentrera dans l’histoire. Selon Léon l’africain il ne restera plus rien d’Anfa.

Les habitants de la ville mettront à leur tour à sac la presqu’ile de Cadix et toute la côte du Portugal. C’est pourquoi le Roi du Portugal décide de se venger. Dom Ferdinand entrera en guerre avec toute son artillerie et toute sa flotte et anéantira Anfa. La ville, rapporte Léon l’africain était dans un tel état qu’il avait peur qu’elle ne soit plus jamais habitée. Cette prophétie n’arrivera pas. En 1515 Anfa subira une autre attaque.

60 ans plus tard, les portugais prendront place dans la ville et lui donneront le nom de Casablanca.
Les portugais partiront de Casablanca en 1755 a cause des attaques des tribus voisines et au tremblement de terre.

Les berbères habiteront la ville entre 1757 et 1790 pendant le règne de Sidi Mohammed Ben Abdellah. Ils reconstruiront la ville et l’appelleront à leur tour Dar el Beida. Le nom sera retransformé par les espagnols en Casablanca.

Au XVIIIème siècle, Casablanca deviendra un important centre commercial. Milieu du XIXème siècle le rôle commercial de la ville explose et en 1862 un service entre Marseille et le Maroc fera son apparition. Casablanca reste néanmoins une petite ville jusqu’au milieu du XIXème siècle.

En 1909, l’Espagne commencera la reconquête de la ville mais deux ans plus tard le Sultan Moulay Hafid prendra contacte avec l’armée française pour que Fès soit libérer car Fès était cerner par des tribus. Une zone sera confiée a l’Espagne en 1912 du au traité de protectorat signé par le Sultan, un peu par obligation.

A partir de 1907 les forces coloniales française seront beaucoup plus présente encore et grâce a celle-ci et au traité franco-espagnol la ville de Casablanca prendra un véritable essor.

Le port de Casablanca commencera à être construit au XXème siècle.

Le Casablanca d’aujourd’hui est une ville européaniser et ne manque pas d’afflux de touristes de tout les horizons grâce a son port et a son aéroport Mohammed V.

Histoire de la ville d'Agadir


En berbère Agadir veut dire « grenier fortifié ».

C’est grâce aux Portugais au XVIème siècle qu’Agadir connaitra le début de son histoire. Les portugais érigeront une forteresse nommée « Santa Cruz du Cap de Ghir » qui deviendra ultérieurement le quartier Forti.

Apres plus de six mois de conflit en 1541, le fondateur de la dynastie Saadienne Mohamed Ech Cheikh libérera la ville. Pour échapper au retour des portugais, le fils de Mohamed Ech Cheikh construira une kasbah dominant l’océan.

C’est au XVIIème siècle que le port d’Agadir prendra son envol. Des négociants européens se disputaient l’influence du port car le port est devenu le débouché du Soudan. La ville exportera beaucoup de marchandises jusqu’au XVIIème siècle tel que les dattes, la cire, les épices et aussi de l’or.

Au XVIIIème siècle le port d'Agadir fut fermer car la dynastie des Alaouites arrivera au pouvoir du Maroc. C’est le Sultan Mohammed Ben Abdallah qui prendra aussi la décision de transférer les activités du port d’Agadir au port d’Essaouira.

En 1911, l’empereur Guillaume II envoi un croiseur en rade d’Agadir ou il essaie d’installer une base navale, mais la France ne sera pas d’accord et proposera une union concernant les droits allemands. Après de longues discussions la France cèdera une partie du Congo à l’Allemagne qui n’émettra plus aucun intérêt impérialiste sur le Maroc.

En 1930, Agadir deviendra une des étapes de la poste aérienne.

Le 29 février 1960 le séisme de quinze secondes fera perdre la vie à 15 000 personnes. La ville d'Agadir deviendra plus moderne grâce à la reconstruction faite par de célèbres architectes.

Histoire de la ville de Rabat


C’est sur le site de Chellah que sont apparues les premières traces de l’homme au VIIIème siècle avant JC.

Les Romains donneront le nom de la ville dû à la déformation du mot latin « sala ». Ils construisent aussi un port fluvial mais il fut détruit à la fin de l’empire Romain.

Le fleuve Bouregreg vit apparaitre de chaque coté des tribus berbères. Un couvent fortifié (ribat) sera édifié sur la rive droite par des moines soldats au Xème siècle.

Les Almohades feront la guerre sainte à partir de ces ribats.

La Tour Hassan sera érigée a la fin du XIIème siècle par Yacoub El Mansour, souverain Almohade qui donnera aussi le nom définitif à la ville Rabat El Fath (ribat de la Victoire). Il fortifie la Kasbah, l’entoure de deux immenses murailles avec cinq portes.

La ville de Rabat s’écroulera après la mort de Yacoub El Mansour, qui n’aura jamais fini de construire la Tour Hassan. La Tour Hassan sera laissée à l’abandon. Quant à la Kasbah elle restera habitée mais elle ne sera plus utilisée dans sa vocation première.

Au XVIIème siècle, une forte population venue d’Espagne appelés les Andalous arrivent à la Kasbah et bâtissent pour leur sécurité une muraille qui séparera la Médina en deux. On appellera ce mur « le mur des Andalous ».

Au fil des siècles, Rabat deviendra plus qu’une solution de retrait car la ville est devenue dangereuse. Des pirates et des voyous s’y sont installés et donc perdra tout son attrait malgré l’existence de son palais royal.

Rabat deviendra la capitale administrative du Maroc en 1912 lorsque le Général Lyautey instaura la protection française. La décision sera imposée au Sultan Moulay Youssef.
Les ressortissants Français moderniseront Rabat.

Mohamed V gardera Rabat comme capitale après la fin du protectorat Français en 1956. Le choix de maintenir Rabat comme capitale sera aussi confirmé par Hassan II en 1961 et Mohamed VI en 1999. Ces deux derniers garderont la tradition des souverains Chérifiens qui veut qu’on séjourne dans différents palais du Maroc.

A ce jour Rabat est la deuxième agglomération du pays. Elle est aussi une des villes où l’on trouve le plus de fleurs et aussi la ville la plus préservée du Maroc.

Les ruines romaines de Volubilis


L'occupation humaine de Volubilis date de 6 000 ans avant J.C.
Le Roi Juba II fit de Volubilis la ville phare du Royaume de Maurétanie en 25 avant J.C.
Juba II était un fidèle allié de la puissance impériale.

En 40 après J.C le territoire devient romain grâce à Caligula qui relia l'Afrique du Nord à l'Empire.
Caligula a aussi fait assassiner le fils de Juba II, Ptolémée à Lyon à cette période.

Sous le régime romain le négoce de l'huile d'olive assura la richesse de la région.
Cinquante huileries verront le jour.

Le capitole a été construit au cours des 2èmes et 3èmes siècle mais aussi beaucoup d'autres très beaux monuments.

La ville fut délaissée en 285 par les romains, mais le latin continuera à être utilisé pour des actes officiels.
L'islam arriva au 7ème siècle et s'étendra au delà de Volubilis.

Idriss Ier fit de Volubilis ( Oualili "lauriers roses" en arabe ) la capitale en 788 et le restera
jusqu'en 808.
En 808 c'est Fès qui prendra le pouvoir en étant la capitale.

Le 18ème siècle marqua sa décrépitude. Volubilis fut vandalisé par Moulay Ismaïl au profit de la construction de Meknès et elle fut partiellement détruite en 1755 par un tremblement de terre.

Les ruines romaines de Volubilis accessible tous les jours de l'année, du lever au coucher du soleil.